Association pour le

Droit de Mourir dans la Dignité

Délégation pour l'Orne et La Manche

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12 journée mondiale pour le droit

de mourir dans la dignité

Alors que le projet de loi relatif à la bioéthique,

en cours d’examen à l’Assemblée nationale,

ignore l’avis de 96% de Français en faveur de la légalisation de l’euthanasie,

 

les 73 000 militants de l’ADMD se mobilisent le 2 novembre prochain,
12e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.

 

Tandis que le 2 novembre prochain se tiendra la 12ème Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, les militants de l’ADMD se rassembleront partout en France pour rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui n’ont pas pu mourir dans le respect de leur conscience et de leurs convictions, librement et sans souffrances, et pour rappeler que l’aide active à mourir doit être un droit pour tous mais ne sera jamais une obligation. 

Cette Journée mondiale initiée en 2008 par l’ADMD, sur proposition de son président, Jean-Luc Romero-Michel, nous rappelle qu’aujourd’hui un réel mouvement se forme autour des pays qui ont permis dans leur législation le recours à l’euthanasie pour les personnes en fin de vie qui en font la demande. En Espagne, le sujet a été un thème de campagne très présent lors des dernières élections législatives. En Australie-Occidentale, plus grand Etat australien, la chambre basse a approuvé à une très large majorité un projet de loi autorisant l’aide active à mourir, ouvrant ainsi la perspective à un vote du texte à la chambre basse du parlement de cet Etat. En septembre dernier, la Cour constitutionnelle italienne a ouvert la voie au suicide assisté. Les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg ont légalisé l’euthanasie depuis parfois près de 20 ans. Pendant ce temps, le gouvernement français reste silencieux sur l’adoption d’une nouvelle législation. 

Pour Jean-Luc Romero-Michel, président de l’ADMD : « La France doit très vite adopter une loi d’ultime liberté qui permette aux personnes qui se retrouvent en situation de fin de vie de choisir les conditions de leur propre mort. Nous respecterions de cette façon l’avis de 9 Français sur 10 et nous donnerions l’exemple à d’autres pays en Europe et dans le monde ! ». 

A l’Assemblée nationale, une majorité claire de députés s’est d’ores et déjà prononcée en faveur d’une telle loi. Il revient désormais au président de la République et au Gouvernement de faciliter la mise à l’agenda parlementaire d’un tel texte. 

L’occasion sera également donnée aux 73 000 militants de l’ADMD d’insister sur l’importance de rendre les directives anticipées réellement contraignantes pour les médecins, à qui la loi de 2016 donne aujourd’hui toute latitude pour apprécier si elles ont été rédigées de manière inappropriée ou non. 

L’accent sera également mis sur le fait qu’aujourd’hui encore, en France, on meurt très mal comme en témoigne le peu de moyens accordés aux unités de soins palliatifs. Pour l’exemple l’Île-de-France concentre à elle seule 40% des unités de soins palliatifs, alors qu’elle ne compte que 18% de la population. Des efforts sont à faire de toute urgence à ce niveau-là.

 

 

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